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Liseuse ou tablette ? Confortablement installé dans votre canapé, votre lit ou votre fauteuil, vous vous dites : « tiens, pourquoi pas changer du format papier ? » Vous saisissez votre appareil, vous cherchez. Une question, de multiples réponses. 
Ce qu’on peut dire du marché de l’électronique depuis ces quinze dernières années, c’est qu’il est constamment en évolution. Nous avons le choix. De mon côté, il faut l’avouer : je me suis retrouvé perdu. Il est probable que vous aussi. Nous avons donc tranché pour vous : liseuse ou tablette ?

Les prix : quand la différence est grande.

Que vous achetiez une Kindle ou un Ipad pro, le prix est un facteur important. En effet, là où une liseuse n’excède généralement pas les mille euros, une tablette peut rapidement dépasser un montant qui nous pousse à être réfractaire (Salut Apple !). 

Le prix minimum d’une liseuse est de 60 euros et celui d’une tablette, 94 euros. Le fossé se révèle conséquent et la tablette ne sera pas forcément adaptée à tous les budgets. Si la Kindle HD FIRE 7 pouces premier prix n’excède pas 100 euros,  un Ipad de 10,5 pouces excède déjà les plus de 500.

Qu’est-ce qui justifie cet écart si grand entre une liseuse et une simple tablette ?

Les fonctionnalités : ou comment se mettre à cogiter.

Liseuse ou tablette : les différences d’utilisation

Il semble peu utile de préciser quelle fonction remplit la liseuse ; dans le cas de la tablette, c’est plus complexe. Si la liseuse a été principalement conçue pour pouvoir consulter EBooks, mangas, comics, documents, etc. (avec pour seule limite le nombre de formats lus par l’appareil), la tablette offre davantage de possibilités. Néanmoins, paradoxalement, la lecture de certains fichiers est limitée sur les tablettes, tandis que les liseuses les prennent en charge. De facto, la décision dépend des besoins de l’utilisateur.

Il faut tout de même reconnaître que l’industrie technologique littéraire a considérablement évolué depuis les premières liseuses. Ces dernières nous offrent désormais la possibilité de lire, écouter de la musique, mais également d’activer la fonctionnalité « read-to-speech » ou d’écouter des livres audios. Vous pouvez également prendre des notes, surligner, consulter un dictionnaire ou encore un lexique. La fonctionnalité X-ray (lecture approfondie relatant des personnages, du thème, etc.) est également de plus en plus plébiscitée.  Certaines liseuses sont même dotées de services de store (par ex. Google Play). De ce fait, leurs fonctionnalités se rapprochent extrêmement de celles d’une tablette. Toutefois, il convient de garder en tête que leur prix augmente en fonction du nombre d’options choisies.

Côté tablette, on retiendra une fonctionnalité intéressante : quelques modèles disponibles sur le marché sont équipés ou disposent d’une fonctionnalité qui vous permet de brancher un clavier externe en plus du clavier numérique, ce qui donne à la tablette un aspect plus professionnel (et s’avère très utile, notamment pour les écrivains, les étudiants, ou plus généralement, pour travailler). C’est le cas de la Boox Max2. Quant à la navigation internet, même cas de figure. Seuls quelques modèles le permettent, et elle ne se révèle pas nécessairement très opérationnelle. Une tablette se rapprochera très facilement d’un ordinateur, tandis qu’une liseuse gardera majoritairement sa fonction principale, à savoir lire.  

La liseuse aidera à se concentrer sur la lecture, tandis que la tablette nous distraira avec aisance de l’objectif principal. 

L’autonomie de la batterie : et la lumière fut… 

Et en deux couleurs, même. Oui, la différence majeure entre la liseuse et la tablette reste la possibilité pour la première de pouvoir adapter la luminosité à notre guise. Du moins, pour la plupart des modèles. Veillez également à choisir une liseuse qui propose une option avec un filtre anti-lumière bleue pour protéger vos yeux.

Si la résolution de la tablette est généralement mieux adaptée à la lecture, elle présente néanmoins un inconvénient majeur : la difficulté à lire en plein soleil. A contrario, cette fonctionnalité est généralement disponible pour les liseuses. Sans compter qu’il est risqué d’emporter sa tablette non-étanche au bord de la piscine.

La prise en main : parce que personne ne veut que ce soit compliqué

Si l’objectif de la liseuse est clairement affiché, pour la tablette, c’est une autre paire de manches. En effet, l’écran d’accueil d’une Kindle se résume à la littérature. Jusque-là, rien de bien compliqué.

Pour la tablette, mille et une options sont disponibles. Rien que lorsque vous obtenez le produit, il faut configurer son adresse mail, les paramètres de sécurité, installer des applications, obtenir diverses autorisations, etc. Tous ces éléments peuvent se révéler agaçants lorsque l’on souhaite simplement lire un livre. Ce n’est pas le cas d’une liseuse dont la fonction première reste la lecture.

La manipulation générale des outils

Le principal problème de la tablette, c’est l’inconfort. Les matières sont peu agréables au toucher ; des douleurs au niveau des poignets et des mains peuvent se faire ressentir au bout d’un certain temps. Les dimensions de la tablette sont généralement plus grandes et/ou larges que celles de la liseuse. Elles ont été initialement créées pour pouvoir se glisser facilement dans une pochette, un sac à main ou une table de chevet. 

Habillée de plastique dans la plupart des cas, la tablette n’est pas protégée des chocs comme la liseuse, faite de soft gomm. Un composant qui se révèle particulièrement agréable au toucher. Une tablette, malgré sa taille, se révèle plus désagréable au toucher. 

Le poids : la liseuse, une plume.

De 400 jusqu’à 500 grammes, c’est le poids moyen d’une tablette de 10 pouces, contre 300 grammes pour une de 7 pouces. Quant à notre autre choix, il faut compter une 170 grammes pour une Kindle 4 de 6 pouces. 

Bien moins encombrante, plus facile à ranger et à transporter, la liseuse se révèle bien plus légère que la tablette. Elle l’emporte.  

L’écran : le confort des yeux, une priorité.

L’encre électronique figure parmi les récentes innovations technologiques en matière de lecture. Cette dernière imite la texture de l’encre d’un livre papier, et a pour objectif de faciliter la lecture et de soulager les yeux. Elle permet également de lire au soleil. 
Un inconvénient que l’on peut reprocher à la liseuse : le manque de couleurs. Si quelques modèles proposent désormais l’affichage des couleurs, l’impression globale n’est généralement pas très épurée.

Et la tablette dans tout ça ? 

Initialement conçue pour être multitâche, la tablette n’est cependant pas équipée de l’encre électronique bien qu’en capacité d’afficher les couleurs, et ceci en excellente qualité (on notera un excellent contraste et une saturation des teintes très appréciable).  Sur une note plus alarmante, la tablette demande plus de ressources qu’une liseuse, avec les conséquences qui s’ensuivent pour votre vue.

À noter que pour tout ce qui concerne les graphiques, tableaux, etc., la tablette est nettement plus adaptée. 
La liseuse, quant à elle, offre un confort de lecture indéniable et permet de lutter contre les problèmes ophtalmiques.

Formats pris en charge : pour quel type de fichier ?

La tablette étant un outil universel, elle permet de lire beaucoup plus de types de fichiers qu’une liseuse. Toutefois, la mise en page ne se révèle pas foncièrement ergonomique en comparaison avec la liseuse, bien plus adaptée à la lecture de manière générale. 

Formats pris en charge par les liseuses : format Kindle 8 (AZW3), Kindle (AZW), TXT, PDF, MOBI, sans protection, et PRC, dans son format originel ; HTML, DOC, DOCX, JPEG, GIF, PNG, BMP, via conversion.

Format pris en charge par les tablettes tactiles : Epub, PDF, TIFF, GIF, PNG, JPEG, MP3, MP4, RTF, DOC, DOCx, Excel, Powerpoint, SVG, Java (Android), Flash (Android), .xlsx, pptx, etc. 
Note : seules certaines options d’Excel peuvent être lues sur des appareils Android ou IOS, quant à Powerpoint, des changements mineurs peuvent occasionner des désagréments et des difficultés de lecture. SVG n’est pas forcément bien supporté.

Enfin, autre solution pour la conversion de fichiers : le logiciel Calibre. Pas très ergonomique certes, mais c’est déjà une excellente alternative pour la prise en charge de divers fichiers et sa compatibilité avec de multiples appareils (PC, Mac, Android, Linux, IOS, portable…).

La tablette étant un outil universel, elle permet de lire beaucoup plus de types de fichiers qu’une liseuse. Toutefois, la mise en page ne se révèle pas foncièrement ergonomique en comparaison avec la liseuse, bien plus adaptée à la lecture de manière générale. Tout savoir sur le fonctionnement d’une liseuse.

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